lundi, juin 26, 2006

AADL Jijel

Ennorme retard

L’épineux problème du logement demeure, avec celui du chômage, dans la wilaya de Jijel, une plaie béante, tant les réalisations restent bien loin des besoins énormes de larges pans de la population à la recherche d’un petit coin pour abriter ou fonder une famille.

Si à l’instar des autres contrées du pays la demande est forte, a contrario, les réalisations se font au goutte à goutte, surtout après les grands retards accumulés lors de la dernière décennie où pratiquement tous les secteurs ont connu un ralentissement effrayant pour une région qui doit d’abord se mettre à niveau. C’est dans un tel climat de lassitude chez beaucoup de demandeurs de logement, que le projet de construction de 200 logements en location-vente par l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) qui connaît un retard énorme dans sa concrétisation est venu adjoindre 200 familles au lot des citoyens attendant impatiemment la remise des clefs d’un quelconque appartement. Ainsi, le seul projet de l’AADL dans la wilaya n’a pas encore livré un seul logement alors que la liste des bénéficiaires est connue depuis bien longtemps. Les travaux confiés à l’entreprise Cogedib pour le marché n°165/02 du 25 décembre 2002 connaissent un grand retard, ce qui a poussé l’AADL à réagir en envoyant des mises en demeure à l’entreprise pour rattraper les retards enregistrés. L’avancement des travaux au niveau du chantier n’a pas enregistré le renforcement approprié pour remonter la pente et accélérer la cadence des travaux. Ces derniers jours, l’AADL vient de publier une ultime mise en demeure avant résiliation du marché, une situation qui met les bénéficiaires désignés des logements dans une colère noire. Ces derniers ne comprennent pas qu’après plusieurs années d’attente et de sacrifice pour rassembler le pécule nécessaire, ils se retrouvent à la case de départ, sans aucun espoir de voir attribuer un logement dans un proche avenir. Il convient de le dire que si le marché est résilié avec la Cogedib, l’AADL devra lancer un nouvel appel d’offres pour désigner une autre entreprise pour achever les travaux. Outre les travaux restants à réaliser, rien que la procédure de passation du marché prendra près d’un semestre.
Fodil S

dimanche, juin 25, 2006

JIJEL- Pour la mise à niveau des bibliothèques universitaires

Dans le cadre du partenariat avec l’Union européenne avec une enveloppe financière de 425.861 euros pour la mise à niveau des bibliothèque universitaires, Mme Zerari, coordinatrice du programme, a animé dernièrement une journée d’étude sur le réseau régional des bibliothèques universitaires après celle de Boumerdès qui s’est déroulée l’an dernier. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre «Tempus» qui est un programme financé par l’Union européenne dont la conception est pour faciliter le processus de réforme sociale et économique dans certains pays partenaires dont l’Algérie est partie prenante. Notre interlocutrice a affirmé que la mise en place de ce réseau, en l’occurrence le «Ribu», vise la mutualisation des moyens documentaires existants des bibliothèques universitaires afin de mettre en place un réseau pour rendre la fluidité de l’information dans le domaine de la recherche scientifique. Mme Zerari a tenu à préciser que ce projet qui a eu son agrément en septembre 2005 et s’étalant sur 3 ans, va toucher 09 bibliothèques universitaires dont Boumerdès, Alger, USTHB, Blida, Tizi-Ouzou, Jijel, Béjaïa, l’école polytechnique d’El-Harrach à Alger, et le centre national de recherche Internet Cerist...
Notre interlocutrice a ajouté que le Ribu se veut un ensemble d’actions de formation au profit des bibliothécaires au niveau des universités par une série de communications présentées par des universitaires d’outre-mer, notamment l’université Ex-Marseille 1 et l’université de Bruxelles libre, et la réalisation d’un catalogue collectif qui sera élargi à d’autres universités du pays.
La coordinatrice du programme a fait état des vrais défis auxquels sont confrontées les bibliothèques universitaires dont, entre autres, l’explosion documentaire qui nécessite le développement de la recherche bibliothécaire et la promotion de métier de bibliothécaire à travers un programme de formation en direction du personnel du dit secteur.
Elle n’a pas manqué de déplorer l’état aléatoire de certaines bibliothèques universitaires qui sont toujours, a-t-elle précisé, dépourvues de logiciels et fonctionnent d’une manière classique, sans toutefois omettre les efforts consentis par le ministère de l’Enseignement supérieur pour la prise en charge de cette question, notamment avec l’introduction du système LMD où la bibliothèque occupe une place de choix dans le domaine de la recherche.
Pour sa part, le directeur de la bibliothèque centrale de l’université de Jijel et membre du comité pilote de ce projet, M. Meheidine Kessessera, nous a déclaré que cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre des activités de son instance qui vise l’installation de nouvelles traditions scientifiques au sein de l’université de Jijel à travers des séminaires de ce genre qui sont un cadre de débat et un outil d’enrichissement pour nos étudiants et chercheurs, notamment avec l’apport des universitaires venus d’outre-mer.
Bouhali M. C.

mercredi, juin 21, 2006

JIJEL - Une nouvelle aérogare

Pour faire doter la wilaya d’un aéroport répondant aux attentes de la population locale et aux perspectives d’une région appelée à devenir un futur pôle régional et une destination touristique privilégiée, les travaux de réalisation d’une nouvelle aérogare au niveau de l’aéroport Ferhat Abbas seront lancés durant le mois de juillet. En effet, la wilaya de Jijel a bénéficié dans le cadre du programme sectoriel du développement d’une cagnotte de 200 millions de dinars destinés à l’étude et réalisation de cette future aérogare dont l’objectif est l’amélioration de la situation de l’aérogare existante dont l’exiguïté de sa surface opérationnelle ne permet plus un accueil convenable des passagers et de permettre d’avoir une nouvelle configuration qui puisse répondre au traitement au trafic international tant attendu par la population locale dont une bonne partie est contrainte de faire un crochet par Alger ou Constantine ou Béjaïa pour aller à l’étranger notamment en France.
La réalisation de cette nouvelle aérogare, une fois achevée, va garantir le traitement de plusieurs vols en même temps et recevoir un flux de passagers plus important. Selon des informations recueillies auprès des services de la wilaya, le délai de remise des études a expiré lundi dernier et que les appels d’offres pour la réalisation de cet important projet ont été lancés il y a une semaine. La future aérogare comportera un hall public et enregistrement s’étendant sur une surface de 1992,50 mètres carrés, départ international, arrivée internationale et livraison de bagages, locaux administratifs, parking auto de 200 véhicules, services, arrivée nationale, départ national. Il convient de signaler que les services concernés tablent sur des prévisions relatives à la création de 16 nouveaux postes d’emploi permanents et 150 temporaires. On apprend par ailleurs que le délai prévisionnel d’achèvement des travaux est de 18 mois.
Bouhali M. C.

lundi, juin 19, 2006

Jijel

Un marché qui dérange
Dans une requête, les habitants du quartier situé à proximité de la mosquée Omar Ibn El Khettab sollicitent l’intervention du wali pour mettre un terme aux multiples désagréments causés aux riverains par le marché des fruits et légumes implanté en plein milieu d’une zone d’habitation. Au lieu de la plate-forme aménagée à cet effet, les marchands squattent pratiquement la totalité des trottoirs et y déposent leurs produits. Il s’en est suivi un désordre indescriptible dans cette zone, à longueur de journée. La circulation y est extrêmement difficile, les poids lourds qui chargent et déchargent leur marchandise, en continu, rajoutent à la densité de la circulation, et le foisonnement de détritus à même le sol fait le bonheur de toutes sortes de bestioles et insectes, vecteurs potentiels de maladies à hauts risques épidémiologiques. Il est pratiquement interdit d’ouvrir les fenêtres de jour comme de nuit. Si les riverains échappent aux odeurs nauséabondes, leurs oreilles ne peuvent que capituler devant les obscénités de toutes les couleurs qui fusent de la bouche de certains vendeurs irrespectueux. Ce marché n’a pas d’heure d’ouverture ou de fermeture, le vacarme commence à l’aube pour ne cesser que vers 21 heures, en ces journées d’été. Les habitants ne demandent pas la suppression du marché, qui reste utile, mais ils souhaitent qu’il soit géré convenablement et fermé pendant la nuit.
Mourad Bouchama

La commission nationale pour la bonne gouvernance du NEPAD à BÉjaïa et Jijel

Recueillir les doléances au niveau local

La Commission nationale pour la bonne gouvernance du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) entame une série de sorties sur le terrain. Hier, cette structure présidée par Mme Fatma-Zohra Karadja était en visite à Jijel, tandis qu’avant-hier, elle était l’hôte de la wilaya de Béjaïa. L’objectif de ces déplacements dans les différentes régions du pays étant la collecte de données à travers “les processus nationaux en matière de gouvernance politique, économique et d’entreprise ainsi que d’environnement et de développement du pays”, expliquera Mme Karadja à l’occasion des rencontres tenues dans ces deux wilayas avec les élus locaux, les représentants d’associations, des opérateurs économiques ainsi que des responsables de l’administration locales tout en indiquant qu’“il y a une réalité au niveau local, nous sommes intéressés de recueillir cette réalité en toute liberté et avec la plus grande objectivité”. Concrètement parlant, il s’agit pour la Commission nationale de bonne gouvernance de recueillir des informations au niveau local en étant à l’écoute de ses principaux acteurs. C’est ainsi que les différents groupes, (démocratie et gouvernance politique ; gouvernance et gestion économique ; gouvernance d’entreprise et développement socioéconomique) mis en place par la présidente de la Commission nationale tout autant dans la wilaya de Béjaïa qu’à Jijel, ont permis de mettre en évidence les insuffisances en matière de gouvernance au niveau local. Ces insuffisances, dont se sont fait écho les différents participants aux assemblées générales dans ces deux wilayas, ont mis le doigt sur “les problèmes de la transparence au niveau de la gestion locale, la mauvaise gestion de l’administration locale, la multiplication des centres de décision au niveau des APC et APW, le problème de l’enclavement de certaines communes, le problème du foncier industriel et agricole, le manque de communication de la part de l’administration locale, l’échec scolaire, le problème des passe-droits”.Cette collecte de données au niveau local constitue la première étape du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). La seconde étape sera constituée de rencontres avec “les personnalités officielles, les partis politiques, les parlementaires, les représentants de la société civile dont les syndicats, les organes économiques et professionnels”, notera Mme Karadja. La troisième étape, quant à elle, portera sur la préparation du rapport de l’équipe du mécanisme africain. Ce rapport sera élaboré sur la base des données des deux précédentes phases où il sera question d’une évaluation en matière de gouvernance politique, économique et d’entreprise. Le rapport en question sera ensuite soumis au Forum du mécanisme africain qui procédera à son adoption.

Par : Nadia Mellal

samedi, juin 17, 2006

Un bel été à Jijel

Du nouveau dans la caste des intouchables. Après le wali de Blida, au Centre, celui d’El Tarf, au bout, est sous les projecteurs de la justice et sous toute réserve, indique qu’une petite lessive est en train d’être mise en marche pour laver ce corps aux grosses tâches des représentants régionaux de l’Etat. Dans ce scénario, le prochain wali à être sur la liste semble être celui de Jijel. Accusé de tous les maux, dilapidation des deniers publics, attributions de marchés douteux et détournement de budgets communaux, dans ces califats qui caractérisent les régions éloignées des centres de décision, il aurait même été, détail marquant, jusqu’à offrir un 4X4 de la wilaya à sa maîtresse. Trompe-t-on l’Etat quand on trompe sa femme ? Pas forcément. Mais quand les maîtresses de walis roulent dans les 4X4 de l’Etat à l’heure où la plus petite voiture de base coûte encore 4 ans de salaire de base, il y a de quoi monter au maquis. Pas celui de Jijel, mais celui du combat contre l’impunité des fonctionnaires désignés de l’Etat. L’ère féodale des walis, qui après avoir ruiné des wilayas sont souvent mutés dans d’autres wilayas pour faire la même chose, a touché sa limite de l’acceptable. Pas de faux espoirs pourtant, puisque les questions restent entières. Qui nomme les walis ? Celui qui les limoge. Qui limoge les walis ? Celui qui les nomme. Qui déclenche des enquêtes sur eux ? Le contre-pouvoir judiciaire et policier étant ce qu’il est, c’est-à-dire un simple soldat du pouvoir exécutif, le mystère est aussi obscur que la question de l’origine du monde ; est-ce le système qui a créé la corruption ou la corruption qui a fabriqué le système ? Est-ce le président qui nomme les walis ou les walis qui sont imposés au président ? Répondre à cette question de fonctionnement est déjà comprendre pourquoi ne fonctionne pas le pays le plus riche de sa région.
Chawki Amari El Watan 17/06/06

Adoption des projets de loi relatifs aux sociétés d’investissements et à l’abrogation des zones franches

Conseil de la nation
Adoption des projets de loi relatifs aux sociétés d’investissements et à l’abrogation des zones franchesQuestions orales à 3 ministres


Les travaux du Conseil de la nation ont débuté jeudi dernier en séance plénière, consacrée aux questions orales, sous la présidence de M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil. Les travaux du Conseil se sont déroulés en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz, du ministre du Commerce, M. Hachemi Djaâboub et du ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa. La séance a été consacrée aux questions portant sur les secteurs de la justice, du tourisme et du commerce.
Cette séance a été suivie d’une autre consacrée au vote du projet de loi relatif aux sociétés à capital d’investissement et au projet de loi abrogeant l’ordonnance n° 03-02 relative aux zones franches.
Les deux projets de loi relatifs respectivement aux sociétés de capital investissement (SCI) et à l’abrogation des zones franches ont été adoptés à la grande majorité par le Conseil de la nation réuni jeudi en session plénière sous la présidence du président de cette institution, M. Abdelkader Bensalah.
La loi relative aux SCI vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle catégorie d’établissements financiers dont le rôle est d’intervenir sur le marché financier en vue d’y mobiliser des ressources au profit des PME ayant des difficultés de financement autonome.
Quant à la loi portant abrogation de l’ordonnance relative aux zones franches, datant de 2003, elle se justifie par le fait que le système des zones franches n’est plus opportun en conséquence de nouvelles donnes induites essentiellement par l’accord d’association conclu entre l’Algérie et l’Union européenne, entré en vigueur en septembre 2005, et l’adhésion prochaine du pays à l’OMC.
D’autant plus qu’en dépit des avantages offerts aux investisseurs potentiels nationaux ou étrangers pour investir dans la zone franche de Bellara (Jijel), aucun investissement n’y a été enregistré.
La législation algérienne avait introduit pour la première fois le concept de zone franche dans la loi de finances de 1993, suivie d’un décret exécutif en 1997 portant création de la zone franche de Bellara. Mais c’est en 2003 qu’avait été promulguée une ordonnance relative aux zones franches désormais abrogée.
EL MOUDJAHID Le : vendredi 16 juin 2006

Situation Géographique de Tassoust

الورشات تشغل 45 ألف عامل بجيجل

المقاولون يشتكون من نقص فادح في العمال

يبرر المقاولون هذا العجز بالعدد الكبير من الورشات المفتوحة، مقارنة بما تتوفر عليه الولاية من عمال مؤهلين في العديد من التخصصات ذات العلاقة المباشرة بقطاعات البناء والأشغال العمومية والري، حيث تشير إحصائيات مصالح الولاية في هذا الإطار بأن القطاعات المذكورة تشغل حاليا أزيد من 45 ألف عامل من بينهم 20 ألف عامل يشتغلون بصفة مؤقتة على مستوى الورشات الجارية بها الأشغال· ويستحوذ مشروع إنجاز مرافق القطب الجامعي بتاسوست الذي بلغ مرحلة متقدمة على أكبر عدد من العمال، حيث يضم حاليا 2245 عاملا في مختلف المجالات تشغلهم 83 مقاولة، إضافة لآلاف العمال الذين يشتغلون في مشروع إنجاز محيط السقي وسدي كيسير وبوسيابة ومشاريع تأهيل الطريق الوطني 43 والطرق الأخرى وورشات إنجاز السكنات ومختلف أشغال التهيئة الحضرية والمنشآت العمومية الأخرى· وذكر أصحاب بعض المقاولات بأنه من الصعب العثور على عامل ''بناء مؤهل'' أو أعوان الترصيص ومختصين في التبليط ونسج الحديد والسقافين وغيرهم، والذين أصبح بعضهم يشترط أزيد من 1500 دينار يوميا مقابل العمل في الورشات، كون أغلب هؤلاء يفضلون النشاط الفردي سيما في مجال إنجاز السكنات الفردية، أو البنايات التابعة للخواص التي تضمن لهم ربحا أكبر، ووصل العجز حتى لعمال الطلاء الذين استنزفتهم مشاريع إعادة تأهيل الأحياء السكنية باللونين الأبيض والأزرق·يأتي هذا في الوقت الذي اشتكى فيه العديد من المواطنين المستفيدين من إعانات البناء الريفي على مستوى مختلف البلديات من الصعوبات التي تواجههم في تجسيد سكناتهم بسبب نقص البنائين، الأمر الذي يعيق عملية الإنطلاق في العديد من السكنات التي لم يتمكن أصحابها من استيفاء الشروط التي يتطلبها منح الإعانات على مراحل، مثلما هو الشأن بالنسبة لبلدية وجانة التي بلغ بها عدد المستفيدين من هذا النوع من السكن أزيد من 300 عائلة، ونفس الشيء ينطبق على المواطنين الذين يرغبون في توسيع أو ترميم سكناتهم، والذين أصبح من الصعب عليهم العثور على عمال أو حرفيين في هذا المجال· وفي وقت لجأت فيه مصالح مديرية التكوين المهني إلى إعادة فتح التكوين في التخصصات المرتبطة بقطاعات البناء، الأشغال العمومية والري بغرض تلبية حجم الطلب على مستوى سوق الشغل المحلية، تبقى فئة الجامعيين البطالين تعاني من انعدام فرص التشغيل وارتفاع عدد البطالين في أوساطهم، والذين بلغ عددهم أزيد من 8 آلاف شاب، وذلك بسبب غياب الإستثمارات المنتجة، وبيروقراطية البنوك في منح القروض للمؤسسات المصغرة في إطار جهازي دعم وتشغيل الشباب وصندوق التأمين على البطالة

المصدر: م· منير 2006-06-17

vendredi, juin 16, 2006

Le nouveau site officiel de la Wilaya de Jijel

http://www.wilayadejijel.com/page1.html

La nouvelle université de Tassoust


La nouvelle université de Tassoust, est un vrai pôle univerisataire aux normes modèrnes, d'une capacité d'acceuil de 20000 étudiants et de 9000 palces d'hébargement.

1.500 MILLIARDS POUR LE PROGRAMME COMPLEMENTAIRE

Ce qui va changer à Jijel

En vertu des engagements des pouvoirs publics pour rattraper le retard en matière de développement local et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, la wilaya de Jijel vient de bénéficier d’une cagnotte conséquente de plus de 1.500 milliards de centimes dans le cadre du programme complémentaire destinés à la réalisation de plusieurs opérations dans différents secteurs d’activités. En effet, le secteur des travaux publics vient en pole position avec une enveloppe financière de 981 milliards de centimes destinés à la réalisation d’un certain nombre d’opérations dont entre autres l’évitement sud de la ville de Jijel sur 14,5 km, étude et aménagement de l’ex-route nationale Oued Nil - El-Kennar, modernisation de la route nationale 43 sur 13 km, étude et aménagement de l’ex-route nationale entre Oued Mencha et Achouet sur une distance de 13 km et le chemin de wilaya 132 entre Beni Belaïd et Oued Zhor ainsi que le port de pêche et de plaisance d’El-Aouana et la protection de la falaise.
Rappelons que ce secteur a bénéficié de 180 milliards de centimes dans le cadre du programme normal 2006 pour la réalisation d’un tunnel de 600 mètres sur Dar El-Oued et 25 milliards de centimes pour le viaduc et dont les travaux ont démarré récemment. En somme, des projets qui, une fois achevés, sont susceptibles d’avoir un important impact sur le désenclavement de certaines régions et le développement socioéconomique de la wilaya et de régler le problème de la fluidité de la circulation routière au niveau de cette route nationale notamment durant la saison estivale. Le secteur de l’éducation, quant à lui, vient en deuxième position avec une cagnotte de 130 milliards de centimes destinés à la réalisation de 5 lycées avec installations sportives, étude et réalisation de trois écoles fondamentales, réalisation et équipement de 8 cantines scolaires et de demi-pensions. On apprend par ailleurs que le secteur de l’enseignement supérieur de son côté a bénéficié de l’inscription de quatre opérations dont entre autres étude et réalisation d’un centre de recherche, d’un auditorium, d’une bibliothèque centrale et d’un rectorat au niveau du futur pôle universitaire de Tassoust qui, une fois achevé, aura une capacité de 20.000 places pédagogiques et 9.000 lits. Les pouvoirs publics accordent une grande importance à la question de l’alimentation en eau potable qui figure sur la liste des priorités des responsables locaux. A ce sujet, le secteur de l’hydraulique a bénéficié de l’inscription de 14 opérations dont entre autres la rénovation du réseau AEP des localités de Tassoust, Tassfit, Timizert, Laakabi, Herraten avec un montant global de plus de 100 milliards de centimes. Rappelons que la wilaya a bénéficié durant ces deux dernières années de l’inscription de deux barrages, en l’occurrence Kessir et Boussiaba, destinés à l’AEP et à l’irrigation. La wilaya de Jijel a bénéficié également de 8 milliards de centimes pour l’achèvement des travaux d’extension du musée de Kotama et le conservatoire de musique. Celui-ci sera un centre de rayonnement de la ville et un espace idoine pour la promotion et l’épanouissement des jeunes talents dans une wilaya dépourvue d’infrastructures. Il convient de rappeler que la wilaya de Jijel a bénéficié pour l’exercice du programme normal de l’année en cours de 199 opérations dont 170 ont été lancées. Ce qui exprime les efforts consentis par les autorités locales qui ne ménagement aucun effort pour accélérer la cadence des travaux de certains projets dont le pôle universitaire de Tassoust où 40 entreprises sont à pied d’oeuvre mobilisant plus de 1.000 ouvriers.
Bouhali M. C.

Vue Satellite de Tassoust






une belle vue par Satellite de la localité de Tassoust